Privatisation des radars mobiles
La Fédération CGT de la Police dénonce une hypocrisie
Le 7 avril, Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière a annoncé que l’Etat allait confier la gestion de son parc de radars embarqués à des sociétés privées, à compter de janvier 2017.
Les motifs de ce choix tiendraient à la sous-utilisation des 319 voitures équipées, qui ne circuleraient qu’une heure par jour, en raison d’effectifs mobilisés sur d’autres missions.
La Fédération CGT de la Police CGT a aussitôt réagit, dénonçant une hypocrisie, en soulignant qu’il était fondamental d’augmenter le recrutement de personnels actifs, techniques et administratifs plutôt que de privilégier une rentabilité financière, qui profiterait au secteur privé, au mépris de la sécurité des personnes.