Quel est le but du mensonge diffusé par Washington
Quel est le but du mensonge diffusé par Washington sur la régularité du procès à Cuba ?
En janvier dernier, le Sous-secrétaire d'État aux affaires du continent américain Brian Nichols et le Secrétaire d'État Antony Blinken ont accusé le gouvernement cubain de détenir injustement 600 personnes impliquées dans les événements du 11 juillet et du 15 novembre 2021, qu'ils ont qualifiées de « prisonniers politiques ».
En janvier dernier, le Sous-secrétaire d'État aux affaires du continent américain Brian Nichols et le Secrétaire d'État Antony Blinken ont accusé le gouvernement cubain de détenir injustement 600 personnes impliquées dans les événements du 11 juillet et du 15 novembre 2021, qu'ils ont qualifiées de « prisonniers politiques ».
Les mensonges diffusés par Washington sur la question de l'emprisonnement d'innocents sans procédure régulière, des prétendus disparus et torturés, et des prisonniers de conscience, s'inscrivent incontestablement dans le cadre de la campagne menée par ce gouvernement pour discréditer Cuba. Une croisade dangereuse qui vise à priver l'Île du soutien international, afin qu'ils puissent agir en toute impunité et commettre les abus qu’ils ont pris l'habitude de commettre contre les peuples qu'ils envahissent et asservissent.
Mais le chiffre ne correspond nullement à la réalité. Á Cuba, il n'y a pas de prisonniers soumis à la torture et emprisonnés sans procès- Il est vrai qu'il y en a eu 700, mais ils étaient incarcérés dans la base navale yankee illégale de Guantanamo.
Les personnes poursuivies après les événements du 11 juillet 2021 ne sont pas des prisonniers politiques, mais des individus qui, agissant comme des pions dans les tentatives de déstabilisation menées par les ennemis de la Révolution, ont commis des actes de vandalisme, pillé des commerces et des magasins, mené des agressions violentes contre des personnes, des autorités et des fonctionnaires, attaqué des institutions civiles et policières, ainsi que d'autres délits graves.
Les jets de pierres contre l’unité mère-enfant de l'hôpital Julio Aristegui Villamil, dans la ville de Cardenas, province de Matanzas, et les menaces d'attaques contre les centres d'isolement des patients infectés par le coronavirus, en disent long sur le statut moral des personnes concernées.
Lors de son intervention dans l'émission de télévision Hacemos Cuba, en juillet 2021, le colonel Moraima Bravet Garofalo, responsable de la Direction générale des enquêtes criminelles du ministère de l'Intérieur (Minint), avait déclaré : « Nous cherchons à documenter, légaliser et présenter, tant au Ministère public qu'aux tribunaux, les preuves nécessaires qui, conformément à la loi, attestent de la participation aux événements des citoyens déjà détenus, qui ont été pris en flagrant délit d'actions violentes et de manifestations de vandalisme ».
La plupart des personnes jugées avaient un casier judiciaire, notamment pour des infractions telles que la possession d'armes et le trouble de l'ordre public, entre autres. Certains d'entre elles avaient bénéficié d'une libération conditionnelle, qu'elles ont perdue en raison de leurs actes délictueux.
La loi de procédure pénale de notre pays établit que les aveux de l'accusé ne constituent pas une preuve dans une procédure pénale, la personne étant donc libre de témoigner ou non.
Au cours des enquêtes, l'individu est traité individuellement et le degré d'implication de chacun est évalué, comme prévu par le Code pénal.
Il existe différentes sanctions en fonction du degré d'implication dans les actes et des circonstances, ainsi que des amendes ou des avertissements. Dans notre pays, les innocents ne sont pas condamnés.
Toutefois, les actes de violence, de pillage et de désordre public qui ont eu lieu le 11 juillet dans diverses parties du pays feront l'objet d'une réponse pénale conformément aux lois de la nation et aux principes qui régissent nos actions.
Raul Antonio Capote