"Damas tient à acheminer de l'aide à tous les Syriens touchés par le séisme" (Assad)

Lors d'une rencontre le mardi 14 février à Damas avec la présidente du Comité international du Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric Egger et la délégation l'accompagnante, le président syrien Bachar Assad a renouvelé la volonté du gouvernement syrien de fournir de l'aide dans toutes les régions de la Syrie pour venir en aide aux personnes touchées par le tremblement de terre dévastateur du 6 février.

Le président syrien a souligné qu'il était important, lorsqu'il s'agit de la situation humanitaire en Syrie, de reconstruire les infrastructures et d'autres secteurs tels que la santé et les communications, car ils sont intégrés les uns aux autres et affectent directement les conditions humanitaires et de vie des gens ordinaires.

La présidente du Comité international du Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric Egger, a pour sa part loué les efforts de recherche et de sauvetage déployés par le Croissant-Rouge arabe syrien (CRAS) et déclaré que le CICR cherchait à répondre aux besoins de base du peuple syrien et à fournir tout le nécessaire pour l'aider à surmonter la situation difficile qu'il traverse à la suite du tremblement de terre.

Par ailleurs, le nombre de morts du tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé la Turquie et la Syrie le 6 février a dépassé les 41 000. Le gouvernement syrien et l'ONU ont fait état de plus de 5 800 morts en Syrie, tandis que les autorités turques affirment que 35 418 personnes ont été tuées dans le pays.

La Turquie n'autorisera pas un nouvel afflux de déplacés syriens après le séisme

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré que la Turquie n'autorisera pas un nouvel afflux de réfugiés de Syrie après le tremblement de terre. Il a démenti les allégations selon lesquelles les Syriens affluaient en Turquie.

« Les affirmations selon lesquelles il y a un nouvel afflux de réfugiés de Syrie vers la Turquie ne sont pas vraies. Nous ne le permettrons pas. C'est hors de question », a-t-il réaffirmé lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue libyen Nejla al-Mangush à Ankara, lundi.

Il a indiqué qu'Ankara a proposé aux Nations unies d'ouvrir deux autres postes frontaliers vers la Syrie via la province de Kilis, dans le sud de la Turquie, mais que les postes frontaliers serviraient à une seule voie vers la Syrie pour l'aide humanitaire.

L'ONU salue la décision de la Syrie d'ouvrir des couloirs d'aide dans les zones touchées par le séisme

Lundi également, le secrétaire général de l'ONU a salué la décision du président syrien d'ouvrir deux nouveaux points de passage à la frontière turque pour permettre davantage d'aide dans les régions sinistrées du nord-ouest du pays.

« Je salue la décision du président syrien Bachar Assad d'ouvrir les deux points de passage de Bab al-Salam et al-Raee de la Turquie vers le nord-ouest de la Syrie pour une période initiale de trois mois afin de permettre l'acheminement en temps opportun de l'aide humanitaire », a déclaré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans un communiqué.

« Alors que le bilan du tremblement de terre du 6 février continue de s'alourdir, il est de la plus haute urgence de fournir de la nourriture, des soins de santé, de la protection, des abris, des fournitures d'hiver et d'autres fournitures vitales aux millions de personnes touchées », a déclaré Guterres.

« L'ouverture de ces points de passage - ainsi que la facilitation de l'accès humanitaire, l'accélération des approbations de visas et la simplification des déplacements entre les hubs - permettront à plus d'aide d'entrer, plus rapidement », a-t-il ajouté.

Les Nations unies ont annoncé qu'un groupe terroriste empêchait l'acheminement des aides humanitaires vers les zones sinistrées du nord de la Syrie.

« L'aide au tremblement de terre des régions syriennes contrôlées par le gouvernement vers le territoire contrôlé par les terroristes a été bloquée par des problèmes d'approbation avec le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTC) », a déclaré dimanche un porte-parole des Nations unies.

Le groupe terroriste mène des violences meurtrières contre le peuple et les forces gouvernementales syriens depuis 2011, lorsque la Syrie s'est retrouvée sous l'emprise d'un terrorisme soutenu par l'étranger.


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