Meeting CGT : 'Extrême droite, poison d’avril...'
Le 11 avril dernier, la CGT Drôme organisait à Valence un meeting suivi d’une rencontre ciné-débat en présence de Philippe Martinez, Secrétaire Général de la CGT et de Pierre Tartakowsky, Président d'Honneur de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) afin de prendre position contre les dangers de l'Extrême Droite.
Lors du meeting « Extrême Droite, un poison d’avril… » l’union départementale de la CGT Drôme a tenté de décrypter les dangers, les mensonges et l'impasse du vote d'extrême droite. Cent cinquante personnes étaient présentes pour cet événement dont l’objectif était de « déconstruire le discours du Front national » à l’approche des élections présidentielles. Car ce parti fascine toujours et permet à son leader d’être en bonne position dans les différents sondages pour le premier tour des présidentielles. Mais pour Philippe Martinez, « leurs propositions sont incohérentes. Ce n’est pas un parti qui vit pour la défense des salariés, il est libéral. Puis le FN garde toujours la même dérive autoritaire. » Ce à quoi il ajoute que « les engagements n’ont jamais été tenus ».
Sabine Reynosa, du Collectif confédéral Femme -Mixité de la CGT a animé le deuxième thème qui portait sur l'Extrême droite et les droits des femmes. Richard Perrenot, secrétaire général de la CGT Drôme a quant à lui abordé le débat ayant trait à « pourquoi l'extrême droite ne défendra jamais les salariés ».
Presque 200 personnes ont ensuite assisté à la projection du film « Un Français » du réalisateur français Patrick Asté, dit Diastème. Le film raconte sur une période de dix neuf ans l’histoire de Marco qui peu à peu abandonne ses idéaux racistes, xénophobes, islamophobes et homophobes. Et sa remise en question sera d’autant plus ardue qu’elle aura lieu alors que la société et des membres de son entourage proche se radicalisent… Le film n’a pas laissé sans réaction et le débat qui a suivi fut animé par Pierre Tartakowsky, Pascal Debay, responsable du collectif confédéral CGT contre l’extrême droite et Diastème. Et comme le disait le réalisateur lui-même : « Pour ce genre de lutte, on est jamais trop ».
B.T.
Dogan Presse