Le président bolivien s'engage pour la transparence et non pour les armes nucléaires

Le président bolivien, Evo Morales, signe aujourd'hui des accords avec les États-Unis pour accroître les engagements en faveur de l'interdiction des armes nucléaires et promouvoir la transparence politique.

Le président bolivien, Evo Morales, a signé aujourd'hui des accords avec les États-Unis pour renforcer son engagement en faveur de l'interdiction des armes nucléaires et promouvoir la transparence politique.

Le représentant permanent de la Bolivie auprès de l'ONU, Sacha Llorenti, affirme que les deux accords représentent un appel mondial à l'éradication des armes nucléaires et à la corruption.

"Cela fait partie d'un engagement envers l'humanité, et encore plus avec l'Amérique latine, qui est une zone exempte d'armes nucléaires", ponctue le représentant bolivien.

Le ministre des Affaires étrangères de la Bolivie, Fernando Huanacuni, a déclaré que son pays continuait de lutter pour la paix et la vie. "Ces accords sont des outils qui permettent de ratifier notre engagement avec un désir de l'humanité : la paix", dit Huanacuni en se référant aux accords signés aujourd'hui par Morales.

Cette semaine, Morales est un invité spécial au Forum permanent des affaires autochtones des États-Unis à New York qui se tiendra jusqu'au 27 du mois. Il est le seul chef d'Etat qui participera à la 17ème session de l'événement. Il vient de participer au Sommet des Amériques à Lima, au Pérou, où le chef de l'État a également engagé la Bolivie à lutter contre la corruption gouvernementale.

"Nous mettons en garde concernant la fausse lutte contre la corruption utilisée pour renverser les gouvernements démocratiquement élus ainsi que les projets de changement", a déclaré M. Morales dans son discours au sommet lors de la réunion internationale. Il faisait référence aux attaques conjointes non provoquées entre les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni.

Le principal sujet de discussion du sommet était "Gouvernance démocratique contre la corruption", à la lumière du scandale de corruption latino-américain qui a tourné autour de l'entreprise de construction brésilienne Odebrecht. Le scandale de corruption et de détournement de fonds a nécessité la nomination de présidents et d'autres hauts fonctionnaires du Mexique à l’Argentine.

Source: Telesur
Traduction: Dogan Presse Agence - B.T.


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