Attaque Í Nice : le parquet antiterroriste de Paris se saisit de l’enquête
La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisi de l’enquête sur l’attaque commise par un homme au volant d’un camion, jeudi 14 juillet dans la soirée, durant la célébration de la fête nationale. Plus tôt dans la soirée, la préfecture avait déjà évoqué un « attentat ».
Le véhicule a foncé sur une distance de 2 km dans la foule réunie jeudi sur la promenade des Anglais à Nice pour assister au feu d’artifices organisé par la municipalité à l’occasion de la Fête nationale. La préfecture des Alpes-Maritimes a demandé aux habitants de rester cloîtrés. Au moins 60 personnes sont mortes, a déclaré le parquet de Nice. Selon une source policière, le conducteur était armé.
L’ancien maire de la ville et actuel président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi, évoque des « des dizaines de morts ». Une estimation confirmée par le sous-préfet des Alpes-Maritimes, Sébastien Humbert, qui a précisé que le chauffeur du camion avait été abattu.
Cet « acte criminel » a fait « plusieurs dizaines, peut-être une trentaine de morts », a déclaré M. Humbert à BFMTV. Il y aurait « peut-être une centaine de blessés mais le bilan est encore très incertain », a-t-il ajouté.
Vers 23 h 20, un important périmètre de sécurité était délimité à proximité de l’attaque, autour de la place Masséna. Un journaliste de Nice matin raconte « les gens courent, c’est la panique. Il est monté sur la Prome et il a foncé sur tout le monde. Il y a du monde en sang, sans doute plein de blessés ».
Aucune prise d’otage n’a suivi l’attaque, a déclaré le porte-parole du ministère de l’intérieur, infirmant de nombreuses rumeurs qui ont suivi l’attentat. « Un individu aurait foncé avec un camion dans la foule. Il a été neutralisé par la police, il est mort », a confirmé Pierre-Henry Brandet. « Des investigations sont menées à l’heure actuelle pour savoir si l’individu a agi seul ou s’il a bénéficié de complices qui auraient pris la fuite, raison pour laquelle il est préférable que les gens restent chez eux », a-t-il poursuivi.