HÍ´pital Saint-Louis AP-HP : le mécontentement s’intensifie
Hôpital Saint-Louis AP-HP : le mécontentement s’intensifie traduit par des services en grève et une opposition grandissante à la réforme du temps de travail
La mise en place de la réforme du directeur général de l’AP-HP a bouleversé et accéléré la dégradation des conditions de travail des personnels. L’introduction, dans tous les services hospitaliers se fait par :
- la suppression de l’horaire en 7h50 pour passer à 7h36 diminuant de 3 jours de RTT.
- la généralisation de la grande équipe, supprime de fait l’équipe d’après-midi et oblige la population féminine, majoritaire à 75% avec de nombreux foyers monoparentaux à effectuer 50% de son temps à partir de 6h45 jusqu’à 14h21 et 50% de son temps de travail de 13h40 jusqu’à 21h16 .
Àu prétexte fallacieux qu’il faut connaître le travail de chacun pour mieux le reconnaître.
Qu’elle méconnaissance du travail et des planning des agents avant cette réforme.
Ces mêmes agents auxquels on demande constamment de s’auto remplacer, plutôt que d’embaucher, fréquemment les agents viennent remplacer les collègues en burn-out.
Dire que c’est pour connaitre le travail de l’autre équipe est un motif fallacieux pour supprimer
Mis bout à bout, - 3 jours de RTT pour les agents du groupe hospitalier Saint-Louis, Lariboisière-Fernand Widal, correspond à rendre 36 équivalent temps plein rémunérés (ETPR). Quelle triste manne financière !
Voilà la finalité de cette réforme, c’est bien la suppression de 4000 emplois sur l’AP-HP qui concourent aux 22 000 emplois à supprimer dans la Fonction Publique Hospitalière, au détriment de personnels, de la qualité des soins et de prise en charge des patients.
Des remerciements, nous professionnel-les n’en attendons plus de nos directions affables de restriction de personnel, de matériel et de restructuration.
La recherche du gain à tous crin mise en œuvre par cette nouvelle organisation du travail met en danger l’exercice des professionnel-les, ceux là même qui vous reçoivent quotidiennement , ceux là même qui ont reçus 50 victimes des attentats le 13 novembre 2015.
Nous ne sommes pas des héros, mais des professionnel-les qui exercent leurs missions de service public, soucieux d’une bonne prise en charge des patients et une bonne qualité des soins, ainsi que de l’avenir de notre hôpital public.
La CGT alerte la population sur la prise en charge en sécurité des soins dispensés.